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Il y a des jours comme ça ... Quelques flocons en plaine , rien de méchant , hier un mail du copain avec des photos de forêt sous la neige .... Bof , pas regardé les dates .... Ce matin direction la bordure de forêt d'Écouves pour retrouver mes 2 potes .... Rien de méchant sur le trajet , sol loin d'être couvert , massifs traversés chassables sans inquiétude et puis voilà ! À 400m du pavillon de chasse , sol couvert ..... Vite , un coup de land sur le territoire : Misère ! 5 à 10 cm de neige partout ... Palabres , feu de cheminée , terrine , tartiflette , petit coup de pinard ; retour au chenil.... Et dire que nous avons attendu les vents bien placés et ce coup de froid toute cette saison .... Allez , tout ce petit monde va remonter nous faire des petiots pour de grosses émotions à venir la saison prochaine ... Bon , les chiens font un peu la gueule quand même ! Alors je leur ai promis que ce prochain W End on retournera courir les bois une dernière fois , pour le fun !!!! Et quelques photos ....

Lundi retour sur le causse, la chienne a retrouvé deux vielles connaissances mais pas de nouveaux oiseaux. Aujourd'hui sur un autre secteur, j'ai eu droit à deux beaux arrêts sur lièvre,ça sent la fin.

Chassé 2h30 cet après-midi sous une pluie fine et froide. T° ce matin -1° et cet après-midi 8°. Je suis allé faire une place dans un tertre avec petits chênes et buissons noirs et un bas fond humide avec des buissons noirs et je n'ai rien trouvé. Ensuite j'ai changé de secteur pour aller faire une jeune coupe de châtaigniers épaisse. Icare marque l'arrêt tête haute. Elle est loin ou partie. Et non, elle était loin et elle est partie. Je vais dans sa direction et en arrivant en bordure du bois, je vois Icare qui trouve fortement et coule jusqu'au chemin où la bécasse démarre encore une fois. Nous la suivons et je pense qu'elle est allée dans un coteau en face. Je monte, un sanglier part devant moi dans les broussailles, je vais un peu plus haut et je suivais une portion plate quand à 30m devant moi, la bécasse redécolle au bruit. Icare était plus haut. Nous continuons dans sa direction et sur un autre versant, Icare se plante à l'arrêt dans des fougères, je m'avance, il fait demi-tour et le voilà parti à couler. Je le suis tant bien que mal et au bout d'une trentaine de mètres, la bécasse décolle pour son dernier vol. J'avais dû la toucher la fois précédente, car quand elle s'est envolée, j'ai remarqué qu'elle avait la patte gauche qui pendait. Je pense hélas qu'on doit en perdre comme ça croyant qu'on ne les a pas touchées. C'est dommage, il vaut mieux les manquer purement et simplement.