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La guerre contre les canards
datequimessages
01-12-2011doudouDepuis quelque jours maintenant, je regarde les cartes météo plusieurs fois par jour, et j’ai un peu de mal à croire ce que je vois. Le week-end se rapproche et ça ne semble pas vouloir bouger. Tous les modèles sont d’accord : l’Europe va être gagnée par une vague de froid quasiment sans précèdent à cette époque de l’année. La poche d’air froid va descendre progressivement du grand nord pour gagner l’Europe de l’est le royaume uni le Benelux puis s’étendre à la France. Un gros épisode neigeux et même probable pour le milieu de semaine prochaine. Et nous ne somme que fin novembre !
Si rien n’est jamais joué d’avance là il est inutile de se voiler la face : on vient d’avoir deux hivers froids avec de jolis mouvements et canard échaudé craint l’eau froide ! La réponse devrait donc être rapide et violente…

Samedi 27 novembre 2010 : First blood

L’air commence sérieusement à se rafraîchir. Le temps est clair et il n’y a pas de vent. D’après les premières nouvelles la nuit précédente a été assez calme. Normal. Yoyo m’appelle de bonne heure. Pour l’instant on est que tous les deux pour monter à Brevands ce soir. Nos collègues susceptibles de nous accompagner ne peuvent ou ne veulent pas venir. Johnny garde ses gosses, polo a un repas, hugues se réserve pour le lendemain, guigui travaille…on se concerte pour savoir si on invite un troisième fusil non habitué à la furia de la bratière (herbier de pointe de la baie des veys) mais on sait tous les deux que la nuit à venir ne sera pas idéale pour bailler aux corneilles et il nous semble plus sage de ne rester qu’à deux fusils bien rodés. On a déjà eu quelques mauvaises expériences auparavant… yoyo amènera son gamin, je prendrai mon chien et advienne que pourra… on se met rapidement d’accord pour les formalités d’usage et on se donne rendez vous au parking pour 15H00...
01-12-2011windmigC'est retour vers le futur ?
01-12-2011doudouy'aura plus d'épisodes...
01-12-2011windmigMon cher Doudou, il faut toujours que tu te fasses prier...

Ma question était en fait : est-ce la même histoire que la dernière fois ou une autre ?
01-12-2011doudouelle est nulle ta question! je vais pas raconter deux fois de suite la même histoire juste en changeant la date! voyons...
01-12-2011windmigJe me disais aussi que tu étais bien plus malin que ça...

Alors la suite ?
01-12-2011doudoupatience...
04-12-2011doudouJ’arrive à l’heure à brevands, une fois n’est pas coutume, et je n’aperçois pas la 205 de yoyo au milieu des partners, C15 et autres express sur le parking. Je m’arrête donc au bout de la digue pour scruter l’horizon. La mer est pleine ou presque et à part quelques mouettes rien ne vole. Il n’y a pas un pet de vent et le soleil brille. Il ne doit pas faire loin de 17 ou 18°C. Seule les cartes météo laissent présager de la suite des événements finalement. Je savoure les derniers instants de calme, car je sais que la semaine à venir risque d’être éprouvante pour mon organisme parce qu’il est évident que l’expression consacrée « le calme avant la tempête » colle parfaitement avec la situation présente, et ce n’est pas pour me déplaire. Et puis mon organisme commence à avoir l’habitude de toute façon…

Yoyo arrive quelques temps après moi. Il a l’air en forme (ça a pas été toujours le cas étant donné qu’il vient de se faire opérer de 2 hernies discales…). On se prépare rapidement, on charge la carriole, puis on s’engage sur la digue. Y’a déjà 5 ou 6 gabions d’occupés et les derniers ne devraient pas tarder. On couvre à notre rythme le petit kilomètre qui sépare le parking du cul du gabion. Rien ne presse, on a prévu large. Arrivés au pied de butte, on enlève quelques épaisseurs. Il fait vraiment bon. On rentre les affaires et on commence à piquer pendant que chonchon (le fils de yoyo, 7 ans) et luna le chien montent la garde. On commence par la quarantaine de sauvage. On met les plus violent à gauche et on calme le jeu en face et à droite. On met ensuite les rieuses et une cane en bordure à gauche. Pour le début de nuit ça devrait suffire. On avisera passé minuit…

Les derniers voisins arrivent les uns après les autres. Tout le monde sera là ce soir. C’est loin d’être systématique. Il faut dire que le début de saison a été très bon et que tout le monde n’aura pas forcément l’occasion de monter plus tard en semaine. Alors tout le monde est là, tout le monde y croit et la majorité choisit l’option « gros coup de gibier ». Les cages fleurissent donc une à une en bordure. On peut donc boire un petit café et manger un pepito sereinement. Faut pas se laisser abattre. Et pis faut manger pour faire caca !

La nuit tombe lentement pendant que les chanteuses des voisins s’égosillent en vain. Le calme règne sur la baie et aucun coup de fusil ne viendra le briser. Ce n’est pas plus mal. En milieu d’herbier on a généralement un peu de mal à tirer notre épingle du jeu au vol le soir ou le matin. Et puis du coup on va pouvoir manger tranquillement avant le coup de feu que je n’envisage pas avant 1H du matin. On rentre donc dans le gabion, on monte les lunettes et on sort quelques douilles…
04-12-2011windmigVous pouvez utilement compléter la situation décrite par notre ami Doudou par ce que j'ai moi-même écrit le 27/11/10 en terme de météo sur cette page : http://windmig.com/meteo.php?go=prevision.
08-12-2011doudouLa nuit est maintenant totalement tombée et les canards sont assez calmes sur notre mare et chez les voisins. Le ciel clair et très étoilé compense partiellement le manque de lune qui ne se lèvera qu’en milieu de nuit et du coup on y voit plutôt bien, ce qui est loin d’être toujours le cas. On se met à table de bonne heure pour un samedi. Va pas falloir commencer à veiller trop tard si on veut réussir à dormir un peu. Yoyo s’autorise quand même 2 ou 3 verres de whisky pendant que je m’enfile quelques verres de coca. On est dérangé par quelques petits appels, mais rien de bien méchant. Du coup on passe rapidement à l’entrée. Il est un peu plus de 20h30 quand un appel un peu plus sérieux décide yoyo à aller faire un tour dans la salle de tir. Une petite cane de sarcelles est posée et mon collègue réveille donc l’herbier d’un coup de canardouze bien senti. On va pouvoir passer au plat principal le cœur léger : la bredouille est sauvée ! Depuis 3 ans qu’on fait équipe, sans y aller systématiquement tous les samedi, on a encore jamais fait de bredouille ensemble, et on avait pas du tout l’intention de commencer ce soir. Ça tombe plutôt bien du coup. On va pouvoir attaquer la gamelle sereinement. Une demie heure plus tard, un petit appel nous stoppe dans notre élan. Une sarcelle est posée, mais en fond de mare en face. Une petite cane. On la distingue à peine dans l’ombre du bardet. Elle reste quelques secondes puis redécolle. Les sauvages commencent maintenant à chanter régulièrement. Il n’y a toujours pas de vent, mais la toute petite brise d’est dans les guichets est devenue très désagréable. Ça sent plutôt très bon…
Après un dessert et un café, on va pouvoir attaquer les veilles. Yoyo prendra la première comme d’hab. Je m’installe donc dans le lit de la salle de tir. Je ne suis pas fatigué mais je sais que j’ai tout intérêt à profiter des deux heures à venir pour dormir…

Alors que je peine à trouver le sommeil, yoyo me secoue après un petit appel. On a deux sarcelles de posées. C’est un peu loin. Je prend donc le 10 et on envoie une salve au cul du voisin d’en face. Les deux sont « propres ». Ça ne démarre pas trop mal et c’est tant mieux. Les nuits où ça va merder, on le sent généralement assez rapidement. Je me recouche donc serein et m’endors. Mon collègue me réveille à minuit comme prévu. Il a tendance à faire un peu de rab en règle générale mais il a compris lui aussi que le petit souffle qui se fait de plus en plus glacial risque de perturber un peu sa fin de nuit. La baie est toujours calme et on est pour l’instant les seuls à avoir fait du bruit.

Il est environ1H quand je comprends que le calme ne va plus durer bien longtemps. Les canards s’agitent soudainement sur leurs plateaux, et l’ambiance change subitement. Pour avoir fait quelques marées sur l’herbier en plein jour, je sais comment les choses se passent la plupart du temps et là typiquement je ne doute pas une seconde qu’une volée de canard vient de plonger sur la baie et a passé en revue une partie des 11 mares de l’herbier. Il me semble même avoir entendu le souffle qu’ils produisent quand ils passent soudainement d’une altitude frôlant les 250 mètres de haut à un vol en rase motte. Je suis parcouru de frissons. Ça y est, ils sont là…
08-12-2011windmig
08-12-2011sarsif59la suite,la suite.....







08-12-2011fada26moi aussi je frissonne OU il sont,QUI il sont,OU il sont
08-12-2011Le Jépatience, il est parti prendre un dessert et un café
c'est important le dessert pour doudou....
08-12-2011Le JéPour ceux qui perdent patience, je conseil ce site :

http://www.lacaverneadoudous.com/

Ce site à été créé pour toutes les chasseurs qui lance un SOS doudou et qui recherche un double du doudou perdu...

il y en a pour tous les gouts ! Même le vrai si cache !
08-12-2011windmigTu ne sors pas souvent de ton trou Jé mais que quand c'est le cas, tu es rudement en forme !
08-12-2011Le Jéet tout ça grace à http://nemrod.net !
super efficace ce site !
08-12-2011doudouexcellent site effectivement!

bon sinon j'ai 5 nuits à raconter. alors gardez votre calme...
08-12-2011windmigJé, fais attention avec tes gros doigts ! J'ai dû corriger le nom du site. C'est nemrod.net...
12-12-2011doudouLes secondes qui suivent ce moment semblent interminables. J’attends un appel, un coup de tube, quelque chose, mais rien ne se passe dans l’immédiat. Pourtant quelque chose a changé. Je commence à entendre quelques tirs dans le lointain, et ça semble parfois venir de vraiment très loin. A l’est, les marais calvadosiens s’animent peu à peu mais la baie reste calme. Désespéramment calme. Et je dois attendre environ 1H pour qu’enfin, alors que j’allais repasser la veille à yoyo, une sarcelle se pose. Mais elle est loin la bougresse ! Va falloir l’assurer à deux. Yoyo qui ne dormait pas attrape son canardouze et alors qu’on va faire feu, un coup en face en bordure nous déssert…merde ! on vérifie quand même qu’elle ne s’est pas reposée, mais à son attitude sur la mare avant le tir, je ne me fais pas trop d’illusions…pendant ce temps là un autre coup retenti chez « lepoitevin » ou « larue » en bordure à droite. Ce coup ci, c’est parti pour de bon. Je me recouche la mort dans l’âme. Il est 2H30.

Dix minutes plus tard, j’entends yoyo jurer aux trappes. Il balaye frénétiquement la mare avec ses jumelles. Il m’annonce qu’il a entendu des canards plonger sur la mare, se poser mais qu’il ne les trouve pas. Il fait pourtant clair. Etrange… il se décide alors à ouvrir la trappe de gauche en dernier recours (on a jamais de poses ici contrairement à d’autres équipes..). Et pourtant elles sont là ! 4 sarcelles à la queue leuleu à 10 mètres du gabion. On prend les automatiques mais yoyo un peu sur les nerfs fais un peu de bruit en posant son canon sur les guichettes dont la bordure inférieure est en ferraille, et par ce temps là, ça ne pardonne pas. En un éclair, elles remontent en chandelle sans demander leur reste. Bordel ! On referme à gauche, on rouvre en face, et dans la seconde, il nous tombe deux sarcelles après un petit appel. On a encore les fusils dans les mains et ce coup là on ne tremble pas : elles y sont. On referme pour recharger et je vais noter les poses sur le cahier. On ira rechercher les morts plus tard… je n’ai pas le temps de me recoucher qu’un gros appel nous ramène aux trappes. Encore deux sarcelles en face. A la double détonation, les deux sarcelles se couchent. Je me rallonge, électrique. 10 minutes plus tard, il retombe deux sarcelles, et la sentence est la même. Entre temps, « mestre » à droite a tiré un coup et « radoul » à gauche aussi. Des coups résonnent toujours régulièrement dans le lointain. On est en plein dedans… On ferme. On recharge. Les rieuses s’égosillent. On ouvre rapidement. Une sarcelles « oink » en bout de mare. On choppe les gros calibre et on refait trembler la porte du voisin d’en face qui ne devrait d’ailleurs pas tarder à sortir à changer ses cages et faire son petit cirque habituel. La sarcelle, elle, flotte sans vie dans la mare. Ça commence à en faire quelques unes d’ailleurs…yoyo reprend sa place sur le siège et moi dans le lit. Il n’est que 3H et la nuit n’est pas finie…
12-12-2011windmig
12-12-2011fada26très très chaud j adore
20-12-2011doudouJe ne dors pas. J’ai beau me tourner dans tous les sens, y’a pas moyen. A chaque petit appel je m’attends à me faire secouer énergiquement, mais on ne reprend pas de pose avant une bonne heure. Et elle n’est pas assez loin pour que yoyo daigne me déranger. Le canardouze claque donc une nouvelle fois. Entre temps il y a quand même eu quelques tirs sur l’herbier mais ça ne monte pas crescendo malheureusement. Enfin pour l’instant on n’a pas lieu de se plaindre. D’ailleurs je sens que yoyo rechigne à me passer la veille. Ça doit quand même bien être mon tour depuis le temps ! je commence un peu à m’impatienter. Mais yoyo scrute toujours la mare impassible. Cependant suite à un petit appel très bref, je le vois soudainement effectuer un petit mouvement de recul accompagné d’un « houa » étouffé qui en dit assez long pour que je m’extraie de mon duvet le plus silencieusement possible. Je les ai entendues ! Surtout pas de mouvement brusques ! On attrape les automatiques, on se redresse, on passe les canons par les trappes… y’en a 5. Des sarcelles bien sûr. Elles sont même pas à 10 mètres. C’est chaud ! Tellement chaud qu’en un éclair, sans même nous laisser le temps de réagir, il ne reste plus en lieu et place des 5 sarcelles qu’une auréole d’un mètre carré brouillé par quelques vaguelettes qui contraste avec le reste de la surface de la mare uniformément plane. Elles sont parties comme elles sont venues ! Tant pis. Ou tant mieux ! On repose nos fusils alors que nos cœurs retrouvent leurs rythmes de croisière. Il est 4h20. On échange nos places. Enfin ! Il me faut attendre 45 minutes avant de refaire chauffer le canon du stoeger et faire passer de vie à trépas une douzième sarcelle. Quelques tirs résonnent toujours un peu partout : dans l’herbier, côté calvados, dans les polders derrière, le long du canal de carentan côté brevands et côté sainte marie… cependant le reste de ma veille est assez calme : pas d’appels francs et pas de poses. A 6h30 je passe donc de l’autre côté pour aller boire un petit café. J’ai à peine refermé la porte de la chambre de tir qu’un appel violent retentit. Je fais demi tour illico et dès que je rouvre la porte, avant même d’avoir franchit le seuil, je les vois ! Des tâches blanches au milieu de la mare ! Je secoue yoyo énergiquement, mais il dort à point fermé. Il est parti loin, mais bon j’ai vraiment besoin de lui sur ce coup là ! « Des souchets yoyo ! Des souchets » il fini par émerger et saute du lit ! « canardouze et dix » y’en à 4 dont 3 mâles en couleur. Ils sont à plus de 60 mètres moyennement bien groupés. Tant pis on y va ! Yoyo fourre deux 89 dans le canardouze, je presse les deux détentes du 10, et nos gerbes viennent déchirer la surface de l’eau alors qu’on recule d’un mètre dans la salle de tir… bilan : 1 propre et 2 baveux. On en achève 1, et je sors vite fait avec le chien pour chopper le troisième qui file en fond de mare. La mer est pleine donc faut pas jouer les héros. Luna le récupère sans problème et je retourne dans le gabion sans traîner. On a arrêté les 3 mâles et celui que j’ai dans les mains est totalement fini. Le top !
20-12-2011windmigC'est encore autorisé le calibre 10 ?
20-12-2011doudouencore heureux! ils font même des cartouches d'acier pour mettre dedans! c'est dire...
23-12-2011doudouOn a bien mérité un petit café. D’ici trois quarts d’heure il fera jour, et vu le temps, la jouerie devrait être assez calme. Surtout qu’on prend très rarement des poses le matin. Enfin quoi qu’il arrive aux vues de notre tableau et du nombre de tirs sur l’herbier on sera pas les plus à plaindre. Je suis maintenant certain que le gros coup n’était pas pour cette nuit. Par contre ce soir, ça risque d’être violent. Mais bon avant tout ça on va quand même se réinstaller aux trappes des coups qu’on reprendrait une petite pose. Quelques rares coups retentissent toujours dans le lointain mais c’est pas la guerre. Le jour se lève peu à peu, et alors qu’on ne les attendait plus, 6 sarcelles arrivent comme des balles de la droite et tombent comme une volée de cailloux en fond de mare. Elles sont « dans les planches » en face au cul de chez lemarchand, et elles ont pas l’air plus stressées que ça. Je trute un peu pour voir, on sait jamais, et une fois n’est pas coutume, ça à l’air de les intéresser. Y’ a des jours comme ça…elles rentrent donc en mare tranquillement pendant qu’on attrape les gros calibres derrière nous. Il fait quasi jour donc faut pas rêver, on les tirera pas à 20 mètres. D’ailleurs après avoir parcouru une dizaine de mètre, elles se mettent en travers. Y’en a 3 de groupées à droite. On en a 12 et on en veut pas plus de 15. yoyo compte et on fait trembler la porte du voisin d’en face une dernière fois. On avait ouvert le bal, on clos les débats, la boucle est bouclée et 2 nouvelles sarcelles flottent sans vie sur la mare.

Après avoir démonté les lunettes, on sort prendre un peu l’air histoire de. La baie a retrouvé son calme. Les capots se lèvent un par un. Les toits gelés des gabions brillent aux premiers rayons du soleil qui va avoir bien du mal à réchauffer l’air ce matin. En effet, la baisse brutale des températures annoncée se confirme peu à peu. Il n’y a toujours pas de vent mais la légère brise d’amont laisse entrevoir ce qui se passe plus à l’est.
Phiphi, le voisin de chez radoul à gauche vient aux nouvelles avec son chien. Il a 6 pièces mais il se doute qu’on a un peu mieux que lui, et il est curieux…on est pas trop copains avec tous les voisins mais avec phiphi et ses potes, pas de soucis au contraire. Alors que yoyo lui paye un café, je pars faire un petit tour de mare avec les chiens. Y’a du monde dans la mare et peut être un peu en dehors. Je pense plutôt chercher la 3ème sarcelles du matin en bout de mare, mais les chiens trouvent du frais sur la droite. Ils se faufilent dans la douve de droite et me ramènent un souchet désailé ! Un jeune mâle, le 4ème de la bande... On le voyait pourtant parti celui là. Je vais quand même jeter un petit coup d’œil en face mais en vain cette fois. Je ramasse donc la grosse douzaine de canards qui gisent inertes (voir même un peu gelés pour certains) à l’aide des chiens. Ça en fait deux bonnes poignées et avec mon fusil par là dessus j’ai un peu de mal à tout tenir. Et pis une sarcelle gelée, c’est froid ! Enfin bon je serai bien mal avisé de me plaindre… je ramène donc le butin au pied du gabion. 14 sarcelles et 4 souchets. Joli tableau. Très joli tableau.

Après que j’ai dépiqué et yoyo rangé le gabion, on charge le chariot et on tourne les talons. On ne le sait pas encore, mais on ne retournera pas à brevands cette saison. On retourne au parking le cœur léger avec le sentiment du devoir accompli. Derrière nous la baie est calme. Trop calme pour que ça dure…
01-08-2014sarcellemanTu nous feras toujours autant rêver Doudou !
02-08-2014doudouSucre boule !
02-08-2014windmigDoudou, par respect pour notre lectorat le plus jeune, qui idéalise encore ton personnage mythique (sans doute faute de t'avoir rencontré), j'ai habilement maquillé ton message précédent pour le rendre plus décent !
03-08-2014doudouHabile !
05-08-2014tricoBravo pour l histoire Doudou !
08-11-2014matchasseurDans la manche toute est calme pas grand chose
20-11-2014chavatuerJ'ai rarement lu un récit aussi nul, c'est d'une platitude désolante, insipide, je l'appelerai bien le récit "témoin" propre, sans bavure, mais impersonnel et ennuyeux, Doudou tu me connais et tu sais que je t'apprécie follement, mais là tu as pondu une sacrée bouse, ppffffffffffffffff, ça me fait chier d'être ton ami sur ce coup là!
20-11-2014chavatuerj'essaie de penser à autre chose mais ça y est,j'ai envie de gerber, merci Edouard, merci...
20-11-2014windmigJ'attends patiemment la réponse de la bergère au berger...
20-11-2014chavatuertu sais Michael je dis ça pour qu'il corrige le tir, pas pour le provoquer, je suis honnête et le fond de ma pensée est donc exposée sans artifices...
en même temps j'aurais aimé pouvoir dire que c'est une sorte d'encouragement car je pense qu'il a du potentiel et patati et patata mais non, il n'en est rien...
20-11-2014chavatuerexposé...je sais qu'il va tenter de se venger bassement sur l'orthographe
22-11-2014doudouTu as tout à fait raison Mijdik ! C était le but recherché. Merci de l avoir remarqué. Je te dois une fière chandelle. En fait ça devait être la première partie d un ensemble de récits racontant les nuits de plus en plus giboyeuses et les carnages effectués cette semaine là, pour aboutir au sentiment de dégoût provoqué au narrateur par l ensemble des chasseurs de gibier d eau. Ensuite ça devait raconter le basculement du héros vers la folie, et décrire de manière précise les meurtres qu il a perpétré pour devenir un serial killer respecté de tous. Mais au final j'ai pas eu le courage de finir. C'est dommage ça semblait prometteur...
22-11-2014windmigVivement que tu sois cloué au lit par la grippe aviaire pour qu'on ait la fin de cette saga !
23-11-2014chavatuerVoila une réaction pleine de bon sens mon bel Edouard!! bon aprés c'est vrai que j'ai réagi l'autre fois sur le coup de la colère et surtout des trois ricards secs que je venais de m'enfiler car ma bouteille d'eau était tombée en panne...
bref, tu sais ce qu'il reste à améliorer, on doit sentir d'avantage la détresse des canards, leur sentiment d'impuissance face à ta puissance de feu, on doit percevoir le déchirement d'une cane sarcelle qui vient de se faire fusiller son mâle ou encore le sentiment d'abandon intolérable qui envahit le jeune siffleur de l'année voyant ses parents catapultés dans la stratosphère par une bordée sphéro-tungsténisantes implacable...
enfin bref, on doit l'avoir dur comme du bois à la fin...
23-11-2014windmigChavatuer, tu devrais aussi te lancer dans la prose canardesque. On sent que ça te démange et je dois l'avouer, il y a aussi un soupçon de talent dans ta verve...
23-11-2014chavatuermerci mon bon Michael de reconnaître à juste titre mon talent immense, même si pour l'instant je ne me suis pas encore vraiment révélé...le jour ou je vais m'y mettre je pense que le succès sera fulgurant, je serai certainement dépassé, les hordes de fans à gérer, les minettes qui s'agripperont au pare-choc du kangoo ...ppffff, ça ne va pas être une partie de rigolade, je vais attendre un peu tiens.

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