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Il neige...
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11-07-2011doudouLe vent de Nord Est souffle depuis maintenant quelques jours. Après plusieurs offensives plus ou moins persistantes, le froid refait son apparition et gagne du terrain. Tout le nord est de la France, depuis le calvados jusqu’à la frontière belge est pris à glace depuis maintenant 3 bonnes semaines, mais la presqu’île du cotentin de par sa situation géographique, résiste à la prise de la glace. En effet, la chaleur (toute relative) émanant de la mer de la manche, et le vent qui balaye la frange côtière quasiment en permanence lorsqu’il est orienté à l’Est font que les mares de gabions parsemant le marais côtier allant de la baie des Veys à la pointe de Saint-Vaast la Hougue ne prennent quasiment jamais à glace sur le long terme. Cependant, en cet après midi de janvier, le vent donne une impression glaciale, et quelques flocons commencent à tomber…

Comme tous les vendredis ou presque depuis maintenant quelques années, je me prépare pour partir au gabion. Pourtant, aujourd’hui, je sens que ça ne sera pas un vendredi comme les autres. Je ne sais pas trop comment l’expliquer, mais je sens que le nuit à venir va être dantesque. Tous les éléments sont réunis pour qu’il en soit ainsi. Bien sûr nous avons déjà assisté à de magnifiques mouvements cette année, ce qui fait dire à certains rabats joie, qu’il ne se passera rien ce week-end, mais aujourd’hui, il y a un facteur supplémentaire à prendre en compte : la neige. Car oui, en ce 7 janvier 2010, la neige tombe sur tout le nord de la France, mais aussi et surtout sur le Benelux et l’Angleterre. Alors bien sûr il est évident que toutes les mares prisent à glace seront immanquablement recouvertes de quelques centimètres de neige et deviendront dépourvues d’intérêt aux yeux des canards, mais il n’est pas moins évident à mes yeux que ma mare en eau située au beau milieu d’un marais jouxtant le mer du nord fera l’effet d’un aimant…

Quoi qu’il en soit, je sais ce que j’ai à faire. Même si je n’ai encore jamais eu l’occasion de faire de nuits de gabion dans de telles conditions, la neige tenant rarement au sol chez nous pour les raisons évoquées plus haut, je sais ce que j’ai à faire. J’en ai bouffé des nuits de gabion au cours de ces dernières années. Par tous les temps. A toutes les saisons. Et cette expérience me donne quelques certitudes. Je suis prêt. Rodé. Quoi qu’il arrive, tout se passera bien. Mes appelants ne me feront pas défauts, mon fusil et ma lunette non plus. Je contrôlerai la situation quoi qu’il arrive.

J’attrape mes appelants, en prenant un maximum de siffleurs mais aussi et surtout de bonnes cannes. Ça sera la clef cette nuit. Une fois prêt, je prends la route côtière en direction des Gougins. La neige tombe maintenant à gros flocon, et le vent semble redoubler d’intensité. Je roule prudemment en scrutant la mer de la manche démontée. Des paquets de mer s’abattent sur la digue. Je m’arrête une minute pour observer les éléments déchaînés. Cette ambiance !! Je suis dans un état second. Pour l’instant, pas un vol de canard ne se dessine à l’horizon. Mais ce n’est ni étonnant ni inquiétant. Les premiers sont déjà en route je le sais, et dans quelques heures la mer du nord dégueulera des paquets de canards par millier…

J’arrive au parking. Nono est déjà là. Il m’attend. Il a l’habitude…on charge la brouette, on enfile les wadders. Nono a oublié ses gants. C’est le premier « drame » de la soirée. Y’en aura d’autres. Avec nono tout prend toujours des proportions dramatiques. Aujourd’hui il pourrait comme moi être content qu’il neige, mais vu qu’il a déjà entendu dire que les canards ne volent pas quand il neige, il ne sait pas trop. Et pis en plus il m’annonce qu’il a à moitié la crève. Malgré tout ça, il décide de se charger de la brouette pour les deux premiers champs au moins. Au bout de 50 mètres, il s’arrête. Il a froid au mains. Il a envie de gerber. Putain il va me claquer entre les doigts ce con ! je prends donc le relais pour les 800 mètres restants laissant nono se charger de porter ses deux fusils et son sac de gabion, qui pèse quand même une bonne quinzaine de kilos (2 lunettes, une paire de jumelles des cartouches en plombs en acier, 70, 76, 89, des traps et tout un autre tas de trucs qui ne lui serviront probablement jamais à rien…). Nono, c’est le mec qu’ a tout prévu, mais qu’est toujours dépassé par les évènements quand même…je traverse donc le marais tant bien que mal, vent et neige dans le nez. Y’a déjà une bonne dizaine de centimètres de neige au sol, les lagues sont à moitié gelées, les poignées de la brouette ne sont pas vraiment très chaudes, et la quarantaine de sauvages, la dizaine de cols et les 2 rieuses que je me trimballe ne facilite pas la chose. Et pis j’aurai éventuellement pu penser à prendre un ciré…enfin bon, je suis pas du genre à me démonter pour si peu. J’enfile donc le marais d’une traite. Y’a pas de temps à perdre. On a du boulot. Et même beaucoup plus que ce que j’aurai pu penser…

On arrive au bord de la mare (pas au pied du gabion, car il se trouve au beau milieu de la mare…). On est trempés. Un savant mélange de sueur et de neige. Le marais est magnifique. Blanc sur fond noir. Le reste m’enchante moins : la mare n’a pas été chassée depuis plusieurs jours et ça se voit. Le paquet d’eider semble ne pas avoir beaucoup apprécié la tempête. Y’en a partout. Idem pour les autres paquets de formes. La mare n’est pas totalement prise à glace comme je l’avais prévu, mais on va devoir casser toute la partie Nord-Est si on ne veut pas qu’il nous arrive de gros problèmes. On va commencer par ça. On est bien aidés par le vent, mais la « mélasse » formée par la neige autour des rangées de plateaux ne nous facilite pas la ta
11-07-2011tricola "tâche" ok, mais la suite ???
11-07-2011doudouah merde! y'en avait trop long...

suite: On est bien aidés par le vent, mais la « mélasse » formée par la neige autour des rangées de plateaux ne nous facilite pas la tache, loin de là. Les grosses plaques de glace que l’on détache s’échouent et s’encastrent dans les plateaux. C’est la merde. En plus mon nono est au bord de la rupture. Ses wadders sont en plastique (elles étaient soldées à la fin de l’été, il ne se demande plus pourquoi…), pas en néoprène, donc un peu moins chaudes, et il a tellement froid aux mains qu’il les garde dans les poches de sa polaire, préférant casser la glace avec ses pieds, et donc forcément il finit par trébucher et se ramasser la gueule dans la mare…je lui donne donc l’autorisation d’aller se réchauffer dans le gabion. Je sens bien qu’y a plus grand-chose à en tirer pour ce soir. Il est 16h. Il y restera jusqu’au lendemain matin…
Passé ce triste épisode, je renfonce un peu tous les plateaux, je pousse la glace, puis je remonte les plateaux. Le vent étant Nord/Nord-Est, je laisse à glace toute la partie Est et dégage juste l’avant du gabion coté sud. De toute façon la mare d’été (toute la moitié de la mare côté sud) est trop profonde pour que je puisse y accéder sans remplir les wadders vu les vagues qu’il y a…je dégage donc juste une bande jusqu’à une quinzaine de mètres environ tout le long de la butte pour mettre quelques sarcelles à l’abri du vent. J’ai une bonne moitié de la mare en eau. Ça devrait suffire. De toute façon, vu le vent qu’il y a, je sais d’expérience que toute la partie Est de la mare sera trop sombre pour que l’on puisse y tirer quelque chose. Et de toute façon il est grand temps de piquer…

Le marais est encore très calme. Rien ne vole, et plus étonnant, aucun des 4 gabions voisins n’est occupé. C’est peut être mieux pour eux…Nono sort la tête du gabion pour me demander si j’ai besoin d’un coup de main pour piquer, mais je sens à sa voix qu’il ne me sera pas très utile sur ce coup là. Il faut mieux qu’il se repose un peu tout de suite. Il ne dormira pas beaucoup cette nuit…de toute façon je suis rôdé. Chaque appelant a sa place à 1 ou 2 plateaux prêts. Le seul changement se situe au niveau des canes de mare et des chanteuses. Vent de Nord-Est 7 à 8, pas de lune ou si peu, coup de froid… Si je ne force pas aujourd’hui, je ne forcerai jamais…

La nuit tombe rapidement. Tout est prêt. La neige au sol reflète le peu de lumière qui filtre encore à travers les nuages. J’étais censé rentrer traire après avoir piqué, mais bizarrement je n’ai pas trop envie. Allez comprendre…je sais qu’il ne se passera rien en début de nuit, mais je ne veux surtout pas en perdre une miette. J’appelle donc chez moi pour prévenir mon père prétextant qu’avec toute cette neige qui tombe il serait quand même un peu risqué de prendre la route. Il n’est pas dupe et sait pertinemment que si j’avais à faire le chemin dans le sens inverse, ce n’est surtout pas la neige qui m’aurait arrêté. De toute façon la galette des rois qu’il avait ce soir à la mairie vient d’être annulée car le maire est bloqué sur la RN13 (quatre voies reliant Caen à Cherbourg). C’est parfait ! Je peux donc rejoindre nono. Inutile de faire la passée dehors. On ne voit jamais rien le soir et je suis trempé jusqu’aux chaussettes, wadders percés aidant…

Le zibro tourne à plein régime. Nono revit. J’étale mes fringues dégoulinantes pour qu’elles sèchent un peu. Vu que je devais rentrer après avoir piqué, je n’ai pas de change. Enfin bon, étant donné que le gabion fait 2 mètres sur 2 par 1.70 de haut, l’ambiance se réchauffe assez rapidement. Il faut juste éviter de rester trop prêt des guichettes coté mer qui ont tendance à laisser passer quelques courants d’air un peu frais…
Je monte ma lunette, sors 2 boites de cartouches et annonce à nono qu’elles seront vides demain matin. Il a tellement l’habitude que je lui raconte des conneries qu’il ne doit pas y croire une seconde. Pourtant…

Nanard le troisième larron qui finissait le boulot à 18h nous appelle. Sur Cherbourg c’est un vrai bordel. Il me demande si ça vaut le coup qu’il vienne. Je lui dis simplement que si il a une nuit à ne surtout pas manquer dans sa vie, c’est celle là. Il sait qu’il peut me faire confiance. Et d’un autre côté, c’est à lui de ramener la bouffe alors il a pas trop le choix…En bon cycliste qu’il est, il emprunte des petites routes paumées dans la campagne sur lesquelles la neige n’est pas encore damée, et il arrive deux heures et demie plus tard.ca tombe bien on commençait légèrement à avoir la dalle. Les canards sont très calmes. Il neige toujours. Le vent semble se renforcer. Il fait sombre. Vraiment très sombre, comme souvent en début de nuit. Mais on peut manger tranquillement. Normalement il ne se passera rien avant minuit au mieux. Généralement les choses sérieuses ne commencent pas avant deux heures du mat par chez nous. Faut le temps qu’ils fassent la route…

12-07-2011pilet51et?..... !!!!
13-07-2011foufaiAttend pilet51 ils sont en train de manger .
Bon maintenant faut veiller les gars...
13-07-2011pilet51Il s'est peut être endormi sur son clavier...?!
13-07-2011doudouOn va entamer le dessert quand les canards se mettent à s’affoler. 22H. C’est tôt. Mais bon comme les éclaireurs sont arrivés la veille, il se peut qu’il en traîne encore quelques uns dans le marais. On éteint donc les bougies et on ouvre les trappes. On y voit que dalle. Mon siffleur en pointe côté ouest donne comme un taré. C’est posé, c’est sûr, mais on ne voit rien. Le temps que nos yeux s’habituent au noir, on finit par distinguer trois taches en fond de mare derrière mon siffleur. C’est posé dans la glace broyée, et ça rend bizarre. Ça ne ressemble pas trop à des canards. Ça décolle et vient se poser un peu plus prêt. C’est des siffleurs ! Plus aucun doute possible. Branle bas de combat. Avec ce vent il vaut mieux pas trop traîner. Nono est tendu comme un string. Il est mal placé donc il va se faire mal, il ne trouve pas la pose, nanard non plus. Ils finissent par se calmer un peu. Je m’allonge sur le lit à gauche pour que nono ne s’éclate pas l’épaule tout de suite, nanard se serre à droite. 2 des siffleurs remontent au vent. Un couple. Ils sont à coup. Le troisième est resté plus loin à droite. Il est à glace. Tout le monde est prêt. Je commande. L’accord est correct, sans plus. J’ai vu pire avec ces deux lascars là…celui de nanard est blessé. Il file rapidement au bardet. Impossible de le rachever. Il ne l’a pas assez couvert probablement. Les deux autres y sont probablement, mais impossible de les voir dériver. Je ne m’inquiète pas. Les deux gerbes étaient dedans… Nanard se propose pour aller rechercher les morts. Je n’ai pas le cœur de le priver de cette joie, même si je sais qu’il aura beaucoup de mal à les retrouver (son sens de l’orientation laissant à désirer, même par pleine lune). Je lui demanderai bien de rapprocher un peu les canes (les siffleurs ont posé entre les chanteuses et les canes de mare…), mais comme il est arrivé de nuit ça va être compliqué. Je verrai ça tout à l’heure quand les choses sérieuses commenceront…il revient un quart d’heure plus tard, les mains vides. Normal…il a entendu le sien partir dans la lague en battant des ailes et il n’a pas trouvé les deux morts. Fait chier ! Je lui explique ou ils doivent être compte tenu de l’endroit ou on les a tiré et le sens du vent. Il en récupère un, et manque de remplir ses wadders en voulant récupérer le deuxième qui a dérivé plus au sud avant de faire demi tour sans le siffleur. Ce n’était pas trop prévu au programme ça. On avisera demain…

On a déjà un magnifique mâle de siffleur. Je suis toujours beaucoup plus serein quand j’ai un canard dans le gabion. C’est souvent le plus difficile à faire…il est 22h30. On va pouvoir commencer à veiller. Deux fois 1h30 chacun. On fait toujours comme ça. Quand c’est calme, ça passe un peu plus vite, et quand ça bouge, ça permet à celui qui veille en premier (soit nono, soit nanard) d’avoir quelques poses sur sa deuxième veille. Nono est chaud pour prendre la première. Nanard a plus trop le choix, il prend la deuxième et moi la troisième pour le début des choses sérieuses. Je suis un fumier, mais je le vis relativement bien…
Je suis cuit. Je m’endors donc sans trop de mal…

Il est 1H quand nanard me secoue énergiquement. C’est posé. Il me dit que ça fait un quart d’heure que les sauvages commencent à s’agiter régulièrement, et là, il a aperçu un canard, qu’il pense être une sarcelle, sortir d’un rang. Il a à peine eu le temps d’attraper son fusil qu’elle était passée dans celui d’à côté. Je vais essayer de le guider. On y voit mal. Je la vois sortir. Elle monte au vent. Faut ouvrir la guichette sud. Elle file. Ça ne va pas le faire. Elle est à peine à 20 mètres, mais avec les vagues il n’arrivera jamais à la mettre dans le U. elle monte plein Est. C’est baisé. On ne la reverra pas. Côté mer, c’est le black out complet…je me recouche pour 20 minutes, mais je sais que ma nuit est finie. Je ne dormirai plus. Alors qu’il allait me repasser la veille, il a une belle attaque et m’annonce une pose de 3 sarcelles. On réveille nono. Elles sont dans l’angle Ouest. On se tasse comme on peut, mais ce n’est pas évident. Y’en a une qui remonte un peu vers le nord mais les deux autres restent trop prêt du rang. Puis décollent en emmenant la troisième avec elles. Y’a trop vagues pour que les sarcelles tiennent. Ça va être plus compliqué que prévu cette histoire…

Nono et nanard se recouchent. Pas pour longtemps. Ça force un coup et 6 sarcelles me tombent en face à une quarantaine de mètres. Je fous un coup de pression à mes collègues pour qu’ils se grouillent. Les sarcelles arrivent à la queue leu leu fasse au gabion. Le temps qu’on se place, c’est trop tard. Elles bifurquent au sud. J’ouvre à gauche. Faut pas traîner. Tout le monde en a. on tire rapidement, puis black out. Impossible de savoir combien il en reste. Et on ne le saura pas avant demain matin. J’estime qu’on en a eu entre 3 et 5, mais je ne peux pas l’affirmer. Il n’est pas 2 heures, on a déjà eu 13 canards à la pose, et on en a tué entre 1 et 8. Va falloir composer avec ça toute la nuit. Ça risque de ne pas être triste demain matin !

Je reprends la veille. On n’a toujours pas entendu un coup de tube dans le marais. Y’a pas de gabions entre nous et la mer, et aucun de nos proches voisins n’est là, mais y a quand même un paquet d’installations dans le marais, et vu le temps, il serait étonnant que personne n’ai prit la peine de venir. Y’a au moins le gabion à environ 500 mètres vers les terres qui est occupé et que l’on devrait entendre si il tire. Mais pour l’instant rien. Il est 2H. Gros appel. C’est bref. Je les vois. Ça a encore posé court. En plein chant. 4 siffleurs. Je préviens mes collègues. Ça les met un peu loin, mais...
13-07-2011doudouÇa les met un peu loin, mais ils n’ont pas l’air décidé à rapprocher. Ils restent au chant. Tant pis on y va. C’est plus ou moins groupé. On en laisse 2. Peut mieux faire…
J’hésite à sortir pour ramasser les morts et rapprocher les cannes, mais on vient de prendre 3 poses en une demie heure, il vaut mieux que j’attende un peu. C’est un coup à se prendre une volée de siffleurs dans la gueule. Je reprends donc la veille. Une vingtaine de minutes plus tard, un gros appel me fait bondir de mon siège. Je mets quelques secondes avant de distinguer une petite dizaine de taches en limite de mare côté nord-ouest. Ça serait bien des sarcelles. Elles sont au calme. Elles ne bougeront pas. On va les tenter. Y’en a 4 ou 5 de groupées. On va tenter celles là. Il faut corriger pas mal vu la distance et le vent qu’on a en plein travers…on tire, et je vois tout de suite que les gerbes ont été complètement balayées. Une seule est restée raide. Y’en a probablement une ou deux de blessées. Je vais quand même aller voir. Je pique ses wadders à nanard et pars faire un tour en fond de mare. Le vent est glacial mais il ne neige plus. Je récupère la sarcelle morte et me rend compte qu’elles étaient posées hors mare, à glace. Je fais un tour vite fait par acquit de conscience, mais je sais que du coup si il y a avait eu des blessées, on les aurait vu sans trop de problèmes. Les plombs sont passés à côté, c’est tout. Je pars donc rechercher les 2 siffleurs, 2 vieux males, puis tente tout de même d’aller voir si je peux récupérer ou au moins voir les sarcelles tirées tout à l’heure. En vain. Il y a une bonne quinzaine de mètres de glace amoncelée entre l’eau et la berge. Tant pis. En revenant au gabion j’en profite pour rapprocher les canes d’une dizaine de mètres…
On prend un petit café avec nanard (nono n’aime pas ça.) quand les canes forcent de nouveau. L’appel est encore très bref, et c’est posé toujours dans la même zone. C’est 2 siffleurs. Ils sont à coup, toujours un peu loin. On tire à 3. Un seul reste. Décidément, quand ça veut pas ! Enfin bon on aura peut être des surprises demain matin… Nono attaque sa veille sur motivé. Je vais tenter de dormir un peu. C’est pas gagné…
14-07-2011windmigJe ne dors plus depuis que cette histoire à débuté...
14-07-2011doudouje suis désolé monsieur le webmaster. là n'était pas mon intention....
14-07-2011chouchoubdsrahhhhhhhhhhhhhhhh doudou t'abuse !!!
Comment a fini le nono a la fin de sa veille ??
15-07-2011ZAVEndormi aux guichettes....
16-07-2011windmigDoudou, tu écris le week-end ou faudra attendre lundi pour la suite ?
17-07-2011doudouje suis mieux payé le week end?
17-07-2011ZAVTon gab ne doit pas se trouver loin de chez Denis R?
17-07-2011doudou1 km au nord environ...
17-07-2011windmigMême tarif le week-end et la semaine : 0€ !
17-07-2011doudouon m'y reprendra...
18-07-2011doudouAlors qu’il veille depuis une demie heure et qu’il n’allait pas tarder à commencer à râler, nono a une pose d’un siffleur. Il « réveille » nanard, et après 2 minutes de débat pour savoir qui va compter, ils finissent pas le tirer à une vingtaine de mètres. Il y est ! Il a plusieurs gros appels sans pose, et refait 1 siffleur isolé en fin de veille, posé dans les formes de sarcelles à une quinzaine de mètres. Etrange…Il refile ensuite la veille à nanard, à regret. Il a eu que 2 poses. Moi, je « ris sous couette »…

Nanard entame donc ça veille clope au bec. Il a quelques beaux appels mais n’aura que 2 poses à l’unité. 1 siffleur qui a sifflé donc pas de doute possible, et un autre siffleur qui lui n’a pas sifflé mais a attaqué des appelants dans une ligne. Mouai…il me passe le relais. Il est environ 6H.

Le vent souffle toujours aussi fort, mais il fait un peu plus clair. Les conditions sont idéales pour que l’on fasse une grosse passée du matin. Les canes forcent. Les rieuses s’y mettent ainsi que les sauvages. L’appel dure un peu pour un coup. Mes canes de siffleurs sont déchaînées. Ils font un tour. 2 tours. C’est des siffleurs, c’est sûr. Ils sont accrochés, ils vont le faire. Les canes reprennent, et ça tombe à une trentaine de mètres vers l’ouest. Je fais lever les autres en furie. Y’en a 5. Ils montent au vent. 3 et 2. nanard et nono prennent les 3, je prend les 2. On tire rapidement. Ça redécolle, ça se débat. Y’en a 3. j’en achève un. Un autre redécolle. Merde ! j’suis passé à côté en plus. Y’a bien trop de vent. On vide nos fusils sur les 2 désailés, mais rien n’y fait. Ils montent à fond de cale. On fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Les 2 siffleurs montent à berge. On verra ça tout à l’heure. Je l’ai mauvaise. J’engueule nono qui a envoyé qu’une seule cartouche parcequ’il a soit disant mal à l’épaule. C’est bien la peine de s’acheter un canardouze…
Je reprends la veille. Il me semble alors entendre un coup de fusil. Ça semblait venir de chez mon voisin au sud. Un coup de rachève fini de dissiper mes doutes. Finalement il est venu. Il a dû s’amuser à piquer de nuit…en tout cas, c’est le premier coup de tube qu’on entend de la nuit. A 6h15 il était temps ! Nous on a déjà envoyé 10 salves ! Il retire environ 10 minutes plus tard. Un coup simple encore. Il doit être tout seul. Je sais qu’il va en prendre un peu ce matin. Au lever du jour y’a toujours quelques canards qui remontent le marais et dans ce cas, si il est bien piqué, on a pas grand-chose à faire…
Alors que je fais un petit tour de mare, je me rends compte qu on a une pose de 3 sarcelles. Elles ont dû arriver en rase-mottes…je réveille les autres. Elles sont un peu loin mais groupées. On tire, et une fois n’est pas coutume, les 3 restent !

Il n’est pas loin de 7H. Nono et nanard ne veulent pas se recoucher. On va manger un morceau. Le voisin retire un coup. Je note les poses sur le cahier. Je noterai le nombre de morts en face plus tard. Nanard calcule qu’il a déjà probablement dépassé sa plus belle nuit. Pareil pour nono. Pour ma part, en terme de nombre de mort, je ne pourrais pas dépasser ma plus grosse nuit, mais je sais déjà que quoi qu’il arrive, celle là sera ma plus belle…
Le jour commence à pointer quand on réouvre les guichettes. Peu de temps après, suite à un appel très court, une petite boule de siffleurs tombe en face à 40 mètres. Y’en a 5. C’est on ne peut plus groupé. J’attends les autres. Je les speed à fond et quand ils sont enfin prêt on tire. Un redécolle et se repose immédiatement. Je rachève, et nono aussi. Il avait encore envoyé qu’une douille. Je comprendrai jamais…toujours est t’il que les 5 sont morts. On commence à devenir bon !
Je compte qu’on doit en avoir un peu plus de 20. On peut encore en tirer 2 ou 3…
Le voisin retire un coup. Nono, qui ne supporte pas d’entendre un tir chez un voisin commence à s’agacer. Il comprendra jamais rien ! Je ne lui rappelle pas qu’il s’est ramassé un 25 à 7 dont il ne s’est jamais totalement remis par ce même voisin il y a 2 ans, mais je n’en pense pas moins…
Un quart d’heure s’écoule avant que l’on ai de nouveau une pose. 2 sarcelles à une vingtaine de mètres. J’en prend une, et nanard l’autre. Je bouge et enfume la mienne alors que nanard tue la sienne. Je dois avoir des vertiges. Tant mieux pour elle…
Alors qu’il fait de plus en plus clair, on essaye de compter les morts échoués dans la glace côté profond, mais on n’en voit aucun. Etrange…par contre on voit les deux siffleurs de la première pose de 5 qui se baladent dans la neige à une centaine de mètres de la mare ainsi qu’une sarcelle au milieu du champ de l’autre côté. Par contre on sait pas d’où elle vient celle là. On verra plus tard…
Le voisin tire une nouvelle fois, et nous envoie une sarcelle qui vient se poser en fond de mare à glace côté profond. J’hésite un peu, mais je pense pas qu’on ai 25. Peut être 24… allez on la tire et on arrête là. On l’accorde à 3 et on la tue.

On remballe le matos. Mon froc et mes polaires sont secs. Bon par contre ils ont séché un peu trop prêt du zibro. Ils garderont à vie les stigmates de cette nuit dantesque. Ça me fera un souvenir… ça fait beaucoup moins rire nono qui a perdu la fermeture de sa polaire dans la bataille. Il se voit déjà grelottant sur le chemin du retour. Y’a des claques qui se perdent…enfin bon faut pas s’occuper de lui. Pour moi la vie est belle. A une exception prêt. J’ai quand même une petite appréhension : va falloir que j’enfile mes wadders plein de flotte. Et ils ont dormis dehors. Faudra serrer les dents…

Après cette épreuve difficile, je m’en vais faire une petite moisson autour de la mare. Tout compte fait y a pas trop de surprises. Sauf qu’il y a 2 foulques dans le lot, mais fallait s’en douter…nanard s’en va chercher la brouette à l’autre bout du champ et retrouve un siffleur complètement gelé. Ça doit être le troisième de la première pose…les quelques sarcelles qui manquent dans la mare sont un peu plus loin dans le champ. Elles étaient pas si mortes que ça finalement… le plus inquiétant c’est les sarcelles échouées côté profond. Le vent n’a pas molli et les vagues qui viennent s’abattre sur l’amoncellement de glace ont enfoui les sarcelles dessous. On voit quelques plumes qui dépassent ça et là. Doit y en avoir 4 à priori et elles sont toutes séparées…nanard tente une traversée de la glace mais fait demi tour 5 mètres plus loin. Va falloir trouver autre chose. On a une barque, qui nous sert à charrier les algues en début de saison mais on a pas de rames. Peut être qu’en partant du gabion et en poussant en direction des sarcelles on y arrivera. On va essayer. Nono et nanard sont pas trop chaud pour tenter l’aventure donc je m’y colle. Ils me poussent en direction des sarcelles, la barque se fout en travers et je suis à deux doigts de passer par-dessus bord. C’était chaud…je file en direction des sarcelles en essayant de me diriger comme je peux avec ma fourche, et m’échoue finalement hors de portée de chacune d’entres elles. Je suis encastré dans la glace et je peux plus bouger la barque. J’ai l’air fin…heureusement y’a une corde accrochée à la proue de la barque. Je la balance aux autres qui arrivent à la chopper et à me tracter jusqu’au bord…
On va essayer en sens inverse. Nanard et nono poussent la barque en direction des sarcelles en finissant avec un manche de pelle, et avec ma fourche, je parviens à toutes les récupérer une par une. Enfin bon ça nous prendra quand même en tout pas loin de 2 heures cette histoire. Et puis comme la neige recommence à tomber de plus bel, on est de nouveau trempés. A côté, le voisin court dans son champ à la poursuite de siffleurs désailés… j’apprendrai plus tard qu’il a piqué en fin de soirée et qu’il fait 10 uniquement sur le matin. Il a dû trouver le temps long entre 22h et 6h15…

Le temps est archi bouché et on ne voit pas grand-chose voler. Juste une petite volée de 4 siffleurs qui se ballade dans le marais. Finalement on en a « que » 23, mais faut encore dépiquer et rentrer, donc pas le temps de s’occuper de ça. On dépique donc tout le monde, et on met les canards dans un sac cabas. Nono qui ne semble encore pas peter la forme se propose pour prendre le sac, met se ravise au bout de 5 secondes. Les siffleurs sont quasiment tous des vieux, et ils n’ont visiblement pas souffert du froid. Donc y’en a lourd…heureusement que j’ai nanard avec moi ce matin.
Alors qu’on arrive à la première barrière, une sarcelle désailée nous part dans les pattes. Je remet une cartouche dans le stoeger et l’achève. Ça fait 24. C’est bien. C’est très bien…

Je suis juste bien. Content. Complètement vidé, mais content. J’allume mon portable qui était éteint depuis la veille sur le chemin du retour. Il est saturé de messages. J’appelle mon pote jean luc qui était en baie cette nuit et qui m’a laissé un message que je n’ai pas bien compris. Il sait déjà (ou croit savoir) que j’ai fais le « plein ». Le voisin du dessus qui était bien au gabion m’a entendu tirer « au moins 20 fois » et n’a pas vu un kiki. Il s’est d’ailleurs fait virer par le proprio dans la foulée…jean luc a lui fait une jolie nuit. Il est déjà au courant de quelques scores, et y’a pas mal de surprises. Mais je m’en fou un peu au final. J’ai juste le sentiment d’avoir pu assister à un gros mouvement migratoire, à une nuit qui aura marqué les esprits et qui sera probablement considérée pour quelques mois comme la « nuit du siècle ». Comme d’autres nui
18-07-2011doudou. J’ai juste le sentiment d’avoir pu assister à un gros mouvement migratoire, à une nuit qui aura marqué les esprits et qui sera probablement considérée pour quelques mois comme la « nuit du siècle ». Comme d’autres nuits restées dans les mémoires, cette nuit entrera dans la légende et fera que partout en France, des chasseurs n’auront plus qu’une seule idée en tête lorsque la neige tombera. Alors que tous les êtres normalement constitués rêveront de rentrer chez eux au chaud, de regarder un film au coin du feu en écoutant le sifflement glacial du vent d’amont, les sauvaginiers auront quitté leur travail plus tôt, abandonné leur famille, pris des risques inconsidérables pour rallier leur gabion dans le seul but de voir des canards se poser sur leur mare. Pour avoir ce petit pic d’adrénaline quand les canes forceront, quand un coup d’accord retentira à l’est, ou quand un canard, ce petit volatile si insignifiant aux yeux du commun des mortels, viendra se poser dans un concert de sifflement. A cause d’un petit dérèglement interne, ses hommes, normaux en apparence, organiseront leur vie dans le seul but de pouvoir vivre ou revivre des émotions que seuls les anatidés peuvent provoquer en eux. Alors qu’ils scruteront leur mare, ils repenseront à ces nuits légendaires qu’ils les aient faites ou qu’ils en aient juste entendu parler, et ils se prendront à rêver jusqu’à ce que d’un seul coup, pour x ou y raison, ils sentent que ça y est, ils arrivent. Les appelants qui commencent à s’agiter sur leurs plateaux, un tir dans le marais voisin…ils seront alors parcouru de frissons oublieront les problèmes, la fatigue et jusqu’à ce qu’ils sont…

Il est quasiment 13H quand je rentre chez moi. Je lâche mes canards prend une douche, et mange un morceau rapidement. Mon pote yoyo m’appelle. Il est au taquet. Pire que jamais. Je dois m’occuper du pain et du dessert. Il neige de plus bel. Je suis rincé, mais qu’importe, je ne suis plus vraiment maître de moi-même. Je remonte en voiture et prend la route le baie des Veys. Ce soir, je monte à Brevands…

Je repense à l’hiver 96. J’avais 12 ans à l’époque. Dans ma famille personne ne chassait. Moi je sévissais juste avec ma diana. Je me souviens de ce matin ou les gars du gabion juste derrière chez moi s’étaient arrêtés pour proposer du gibier à mes parents. Le coffre de leur express blanc était rempli de canards, de vanneaux et d’autres oiseaux tachetés de points dorés. Je n’y connaissais rien du tout à l’époque. Tout ce que je sais c’est que ce matin là, le sol était recouvert d’une épaisse couche de neige…
19-07-2011doudouje mérite même pas un bravo, ou une médaille?

ou un pin's?

enfin un petit quelque chose quoi...
20-07-2011kzo33belle nuit inoubliable
20-07-2011ZAVau moins un coup d'cid et une crêpe au suc....parce que pour un cut' manchot de surcroit, c'est plutot bien branlé
20-07-2011ppkEt mon doudou, si tu veux recevoir de la gratitude, tu devras nous conter aussi la nuit suivante à la BDV
Pis après encore une et encore une ....
20-07-2011MASpas mal Doudou, mais alors t'as des rudes bras cassés comme Potos de hutte
20-07-2011doudouet encore cette nuit là ils m'ont pas fait le coup du pret? pan! ou 1 pan 2, ou encore du 1 2 pan 3 pan...pourtant c'est des spécialistes...

une par an ça sera déjà bien. ou alors je raconte la nuit qu'on a fait ensemble chez denis. elle était bien celle là...
20-07-2011Le Jési tu invites kermit, alias le webmaster, fait gaffe a tes plastiques
20-07-2011doudouc'est déjà fait. et il a rien cassé...
21-07-2011windmigJe ne comprends pas bien cette allusion ?
21-07-2011doudoumoi à ta place je lui collerai un procès au cul pour diffamation...
21-07-2011ppkJe ne vois pas de quelle nuit tu parles ...

A moins que ce ne soit la nuit que tu as passé a appeler Raoul

au bord de la mare !!!
22-07-2011Le Jérien cassé ?? donc il n'y pas eu de pose...

Sinon, autre chose à savoir : Ne Jamais lui demander de faire le café...il une manière bien a lui..
22-07-2011phil64bien raconté comme toujours!!!
27-07-2011aurelien02Merci pour ce superbe récit doudou !
Lu avec un immense plaisir
27-07-2011antoine76l'année derrniere a peu de chose pret ç'est la meme pour moi bravo bien raconté
30-07-2011abysur le gabion ou on chasse a quelques encablures du tiens le passage a commencé à 2h. belle nuit aussi meme si c est dans des proportions plus modestes.
Un très très gros plaisir à lire ton récit. merci
31-07-2011doudoude rien mon lapin!
31-07-2011windmigLe plus dingue à mon sens, c'est qu'un truc aussi bien écrit sorte du crane d'un gars comme Doudou ! On se sent tout petit devant une telle prouesse de la nature...
01-08-2011doudoutu files un mauvais coton toi...
01-08-2011windmigAllez Doudou, c'est le plus beau récit que j'ai lu sur un forum ! Et je suis sérieux !!!

C'est bien le gabion où je suis monté avec toi ? Et où nous avons fait un gros paquet de M&M's et un tube de Pringles ?
01-08-2011abyd'accord avec windmig c'est biau comme tout, et c'est d'autant plus beau quand on connaît le coin, ambiance bien retranscrite
03-08-2011doudoubon ben puisque c'est ça je vais en poster d'autres...

oui oui, c'est bien là. d'ailleurs on le voit bien sur la carte. la mare toute ronde entourée par 4 autres gabions...
06-10-2011kanfoiswhaouuuuuuuuu!!!
06-10-2011windmigTu n'avais pas encore lu cette merveille ?
06-10-2011jérèm62slt a tous. je vient de découvrir le site en lisant ce rècit qui j'avoue ma donné quelque frisson.pour ma part c'est ma première année de hutte et je suis tombé amoureu de tout cet univers et ma copine en est déséspérée . au plaisir de vous faire part de mes observations
amis chasseur bon vent
06-10-2011windmigBienvenue à toi jérèm.
Au plaisir de lire tes obs.
06-10-2011kanfoisben si mais pas en entier,,ilse faisait un plaisir d'en mette qqes passages sur HV ce fumier!!puis j'ai laissé tomber...et puis là,par hazard...on peut admettre facilement qu'il est aussi bon narrateur,que chiant ce doudou!!
06-10-2011ptiwilnouveau sur le site je viens de lire ce récit rien a dire mlagnifique!!!
28-07-2014sarcellemanMagnifique récit ! A lire et à relire !
28-07-2014sam 59il nous avait cacher ses talent d ecrivain le doudou super recit tu demande des droit d auteur a wind la il faut mdr
29-07-2014windmigC'est bien mais ça a un goût de trop peu... Il pourrait nous en refaire une de ce style pour cette saison !
30-07-2014Nicodu50beau récit, doudou et quand on connait le gabion, on s'y croirait !
31-07-2014sarcellemanBien d'accord avec toi Nicodu50 !
02-08-2014doudouMerci pour vos commentaires. Ça fait chaud au coeur. J'ai presque envie de pleurer...:-)
02-08-2014windmigTu ferais mieux d'écrire la suite au lieu de pleurer...
28-10-2014MASla suite , la suite !!!!!
28-10-2014windmigSalut MAS, ça fait plaisir de te voir ici !

Malheureusement, Doudou semble refuser de continuer à mettre ses talents d'écrivain au service de la science.
01-12-2014GRIMOh oui encore !!!!! c'est trop bon ...limite orgasmique !! OK je me calme
27-01-2016jb17beau récit!
Ca rappelle quelques petites nuits quand je chassais dans le NPDC...

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